MARKOYE: UN MAIRE DETOURNEUR?
Le Maire de Markoye, Mahamane Malam n’a plus le sommeil léger. En tout cas, les nuits du maire sont hantées par une histoire de «détournement» de la somme de un million huit cent ( 1800 000) francs CFA. Vous avez dit détournement? En fait, c’est ce que pensent ceux qui sont au parfum de cette histoire. Une histoire dont l’origine remonte au décès du premier maire de Markoye, Karimoun Zourkaléni. De quoi s’agit- il en fait?
On raconte que courant décembre 2010, le regretté maire, avait fait débloquer la somme de un million ( 1000 000) de francs CFA. Il faut rappeler que la somme en question ne provient pas des recettes propres des fonds communaux. Markoye entretien d’excellentes relations avec des partenaires français qui l’appuient financièrement annuellement pour la réalisation d’un certain nombre de projets sociaux au profit des populations. Chaque année donc, le partenaire français alimente le budget communal à haute d’environ 25 millions de FCFA. Libre donc à la mairie de gérer la cagnote et rendre compte. En décembre 2009 donc, les partenaires français devraient présenter un livre écrit sur Markoye. La cérémonie de présentation devrait avoir lieu à Ouaga. Une forte délégation de Markoye devrait donc s’y rendre à cet effet. Pour la prise en charge de cette délégation, fut donc débloquée la somme d’un million par l’ex Maire Karimoun Zourkaléni. La cérémonie était prévue pour le 13 décembre à Ouaga. Le 10 décembre, le maire Karimoun devrait quitter Markoye pour Gorom où il devrait le lendemain 11 décembre assister aux festivités de la fête de l’’indépendance et puis continuer sur Ouaga pour la cérémonie de dédicace du livre en question. Enfin, c’est ce qu’il avait proposé. Mais le Tout Puissant en décidera autrement. En effet, le 10 au matin, le Maire Karimoun s’écroule devant les locaux de sa mairie. Transporté d’urgence au dispensaire, il rendra l’âme quelques heures plus tard. En pareilles circonstances donc, la mission fut purement et simplement annulée.
Et l’argent débloqué?
Karimoun enterré, la mairie elle va continuer de fonctionner. Après donc le délai légal de 03 mois, le 1er adjoint au maire, un certain Mahamane Malam fut porté à la tête de la mairie. L’administration étant une continuité, Malam va hériter des dossiers pendants dont celui de un million.
Qu’en a fait le Maire?
Selon donc ce qui se raconte, le nouveau Maire n’aurait pas perdu de temps.On raconte que le Maire, contre l’avis des bailleurs de fonds de sa commune aurait partagé l’argent avec les membres de la délégation qui devrait se rendre à Ouaga, malgré l’annulation de la mission . Et ce n’est pas fini. Il semblerait qu’après la mort du premier maire, les partenaires auraient commandité un audit du compte qui reçoit les financements. L’audit aurait porté sur la période de gestion de l’ancien maire et celui de son successeur, donc l’actuel.
Un trou de un million huit cent mille ( 1800 000) francs CFA.
Il semblerait que l’audit aurait découvert un trou de près de un million huit cent mille francs CFA répartis comme suit:
huit (800 000) francs CFA sous la gestion du défunt maire et huit cent (800 000) également sous l’actuel maire.
Les exigences du bailleur
Après l’audit, le partenaire français va attirer l’attention du Maire surtout sur le million qu’il n’aurait pas remis en place.
Les engagements du maire.
Le maire qui aurait reconnu les faits ( reconnaît avoir partagé l’argent avec d’autres personnes) aurait pris l’engagement de rembourser. Un échancier lui fut donc élaboré par le partenaire avec son accord.
Les fausses promesses du Maire.
Une fois les engagements de remboursement pris, le maire va les jeter dans les oubliettes provoquant ainsi le courroux du partenaire français.
Gèle des décaissements
Devant ce qu’il qualifie de «mauvaise foi du maire», le partenaire français va alors geler les fonds destinés à la commune rurale de Markoye et sur lesquels compte de milliers de populations pauvres. C’est ainsi que les fonds de 2010 et 2011 soit environ cinquante millions ( 50 000 000) de francs CFA sont gélés par le partenaire français.
Menace de rupture
Et plus grave, c’est que de nos jours, le partenaire devant une telle situation envisage de rompre le partenariat vieux de plusieurs années si jamais le maire ne s’exécute pas à temps. Cela a été dit de vive voix et de façon officielle à une délégation de la commune en visite en france en mai dernier.
Voilà ce que se dit sur le compte du maire Malam de Markoye. Et comme Malam n’est pas mort comme Zourkaléni, il était donc opportun d’aller le rencontrer afin d’entendre de vive voix sa version officielle de l’affaire pour mieux informer les populations. Ce fut chose faite le lundi 11 juillet 2011. Ce jour là, le maire devrait présider une session budgétaire. Mais jusqu’à 10 heures, les techniciens qui devraient venir de Gorom n’étaient pas arrivés. Alors, nous avons profité de ce moment creux pour demander audience avec le maire. Après les civilités, nous ren
trons dans le vif du sujet.
Réponse du Maire: « Voilà comment les choses se sont passées. Après le décès du Maire, j’ai hérité de cette affaire de un million de francs CFA. Cette somme avait été débloquée par mon prédécesseur et devrait servir de frais de prise en charge de membres d’une délégation devant prendre part à une cérémonie de dédicasse d’un livre sur Markoye à Ouaga. Les partenaires français de Markoye devraient être présents aussi. Quand le maire est décédé subitement, la mission fut donc annulée. L’argent donc me fut remis par les parents du défunt après fouille de ses effets. J’ai gardé la somme un bout de temps, puis j’ai demandé au partenaire ce qu’il faut en faire. Les partenaires m’ont dit de reverser l’argent dans le compte. Je dois reconnaître que je ne l’ai pas fait immédiatement parce que j’avais la pression sur moi.Certains membres influents de la mission me harcelaient quotidiennement afin que je leur remette leur part en me disant que l’argent ayant été débloqué pour la mission, il doit être consommé par les membres, même si la mission avait avorté. J’ai résisté mais je n’ai pas pu tenir longtemps. Il faut me comprendre car nouvellement élu maire, je ne maîtrisais pas bien certains éléments de l’administration. C’est ainsi que la somme fut alors partagée et chacun a émargé pour prendre sa part. Voilà la liste de ceux qui ont émargé ( il nous montre une liste de nom avec signature. Une liste sur laquelle figure les noms d’autorités administratives, de Directeurs et autres. La liste comporte huit (08) noms et chacun devrait empocher 125 000 FCFA).
Les engagements pris
Qu’en est-il des engagements pris par le maire auprès des partenaires? Le Maire explique; « J’ai en effet pris par écrit des engagements de rembourser le million. Le partenaire m’a même fait une faveur en étalant les remboursements sur une assez longue période. Mais malheureusement à la date d’aujourd’hui, je n’ai pas pu honorer mes engagements. Vraiment ça ne suivait pas. Mieux, ceux qui ont pris l’argent ne me rendent pas la tâche facile car ils refusent de rembourser. Seule une femme a remboursé pour elle. Je compte mettre des animaux sur le marché afin de me débarrasser de cette situation qui me pèse lourdement .
Qu’en est-il des huit cent mille révélés par l’audit ?
Voilà la version du maire:» effectivement, les partenaires ont commandité un audit sur la gestion de mon prédécesseur et sur ma gestion. Il semblerait que l’audit a trouvé un manquant de un million six cent mille ( 1 600 000) francs CFA répartis moitié- moitié entre mon prédécessseur et moi. Je ne peux parler que de ce qui me concerne. S’agisssant donc des huit cent mille que l’on m’impute, je dois relever une chose. Quand les partenaires nous virent de l’argent dans notre compte, ils passent par une tierce personne à savoir Badoun Sibiri qui, à son tour nous remette un relevé des mouvements de fonds. C’est au vu donc de ce relevé que le maire ordonnateur peut savoir combien il y a en caisse et comment il doit le gérer. Depuis que j’ai pris fonction, je n’ai jamais été ampliataire d’un relevé du compte bancaire portant sur des virements. Donc, je ne sais pas combien on a viré puisque je n’ai pas reçu cette fiche ( il nous montre une feuille remplie d’écritures chiffrées ndlr). Comme je ne sais pas combien est rentré et on vient me dire qu’il y a huit cent mille qui manquent, avouons quand même que c’est difficile à comprendre. Cependant, en ma qualité de maire et ordonnateur du budget, j’ai accepté reconnaître et promis de rembourser.
Que faire pour calmer la grogne des populations? .
En rappel, les fonds alloués à la population à travers la commune sont gelés depuis cette affaire. Au total environ 52 millions sont bloqués par les partenaires et cela le sera tant que le maire ne rembourse pas l’argent d’un million partagé aux gens. Du coup, ce sont des forages en attente d’être réparés qui attendent. Ce sont des femmes qui attendaient des appuis dans leurs jardins qui en pâtissent, si ce ne sont pas des écoliers qui attendaient des tables-bancs. Tout cela à cause de leur maire qui n’a pas su assumer ses responsabilités de gestionnaire avisé, car, prendre l’argent de la collectivité partagé à des individus n’est nullement responsable. Même si on avait mis un fusils sur la joue du maire, il se devait de refuser de céder à cette vile et vilaine tentation qui ne le grandit absolument pas. En tout cas, les populations ont été patientes et tolérantes et l’on ose espérer que le maire ne prendra pas cette patience et cette tolérance pour de la faiblesse, mais saura agir très rapidement et en toute responsabilité et trouver l’argent afin de sauver cette fructueuse coopération décentralisée entre Markoye et ses partenaires français qui ne doit point souffrir de cette mal gouvernance du bourgmestre de Markoye.
Le fou de Tokabangou
Qu’en sait le Maire sur l’affaire des un millions de francs?
On raconte que courant décembre 2010, le regretté maire, avait fait débloquer la somme de un million ( 1000 000) de francs CFA. Il faut rappeler que la somme en question ne provient pas des recettes propres des fonds communaux. Markoye entretien d’excellentes relations avec des partenaires français qui l’appuient financièrement annuellement pour la réalisation d’un certain nombre de projets sociaux au profit des populations. Chaque année donc, le partenaire français alimente le budget communal à haute d’environ 25 millions de FCFA. Libre donc à la mairie de gérer la cagnote et rendre compte. En décembre 2009 donc, les partenaires français devraient présenter un livre écrit sur Markoye. La cérémonie de présentation devrait avoir lieu à Ouaga. Une forte délégation de Markoye devrait donc s’y rendre à cet effet. Pour la prise en charge de cette délégation, fut donc débloquée la somme d’un million par l’ex Maire Karimoun Zourkaléni. La cérémonie était prévue pour le 13 décembre à Ouaga. Le 10 décembre, le maire Karimoun devrait quitter Markoye pour Gorom où il devrait le lendemain 11 décembre assister aux festivités de la fête de l’’indépendance et puis continuer sur Ouaga pour la cérémonie de dédicace du livre en question. Enfin, c’est ce qu’il avait proposé. Mais le Tout Puissant en décidera autrement. En effet, le 10 au matin, le Maire Karimoun s’écroule devant les locaux de sa mairie. Transporté d’urgence au dispensaire, il rendra l’âme quelques heures plus tard. En pareilles circonstances donc, la mission fut purement et simplement annulée.
Et l’argent débloqué?
Karimoun enterré, la mairie elle va continuer de fonctionner. Après donc le délai légal de 03 mois, le 1er adjoint au maire, un certain Mahamane Malam fut porté à la tête de la mairie. L’administration étant une continuité, Malam va hériter des dossiers pendants dont celui de un million.
Qu’en a fait le Maire?
Selon donc ce qui se raconte, le nouveau Maire n’aurait pas perdu de temps.On raconte que le Maire, contre l’avis des bailleurs de fonds de sa commune aurait partagé l’argent avec les membres de la délégation qui devrait se rendre à Ouaga, malgré l’annulation de la mission . Et ce n’est pas fini. Il semblerait qu’après la mort du premier maire, les partenaires auraient commandité un audit du compte qui reçoit les financements. L’audit aurait porté sur la période de gestion de l’ancien maire et celui de son successeur, donc l’actuel.
Un trou de un million huit cent mille ( 1800 000) francs CFA.
Il semblerait que l’audit aurait découvert un trou de près de un million huit cent mille francs CFA répartis comme suit:
huit (800 000) francs CFA sous la gestion du défunt maire et huit cent (800 000) également sous l’actuel maire.
Les exigences du bailleur
Après l’audit, le partenaire français va attirer l’attention du Maire surtout sur le million qu’il n’aurait pas remis en place.
Les engagements du maire.
Le maire qui aurait reconnu les faits ( reconnaît avoir partagé l’argent avec d’autres personnes) aurait pris l’engagement de rembourser. Un échancier lui fut donc élaboré par le partenaire avec son accord.
Les fausses promesses du Maire.
Une fois les engagements de remboursement pris, le maire va les jeter dans les oubliettes provoquant ainsi le courroux du partenaire français.
Gèle des décaissements
Devant ce qu’il qualifie de «mauvaise foi du maire», le partenaire français va alors geler les fonds destinés à la commune rurale de Markoye et sur lesquels compte de milliers de populations pauvres. C’est ainsi que les fonds de 2010 et 2011 soit environ cinquante millions ( 50 000 000) de francs CFA sont gélés par le partenaire français.
Menace de rupture
Et plus grave, c’est que de nos jours, le partenaire devant une telle situation envisage de rompre le partenariat vieux de plusieurs années si jamais le maire ne s’exécute pas à temps. Cela a été dit de vive voix et de façon officielle à une délégation de la commune en visite en france en mai dernier.
Voilà ce que se dit sur le compte du maire Malam de Markoye. Et comme Malam n’est pas mort comme Zourkaléni, il était donc opportun d’aller le rencontrer afin d’entendre de vive voix sa version officielle de l’affaire pour mieux informer les populations. Ce fut chose faite le lundi 11 juillet 2011. Ce jour là, le maire devrait présider une session budgétaire. Mais jusqu’à 10 heures, les techniciens qui devraient venir de Gorom n’étaient pas arrivés. Alors, nous avons profité de ce moment creux pour demander audience avec le maire. Après les civilités, nous ren
trons dans le vif du sujet.
Réponse du Maire: « Voilà comment les choses se sont passées. Après le décès du Maire, j’ai hérité de cette affaire de un million de francs CFA. Cette somme avait été débloquée par mon prédécesseur et devrait servir de frais de prise en charge de membres d’une délégation devant prendre part à une cérémonie de dédicasse d’un livre sur Markoye à Ouaga. Les partenaires français de Markoye devraient être présents aussi. Quand le maire est décédé subitement, la mission fut donc annulée. L’argent donc me fut remis par les parents du défunt après fouille de ses effets. J’ai gardé la somme un bout de temps, puis j’ai demandé au partenaire ce qu’il faut en faire. Les partenaires m’ont dit de reverser l’argent dans le compte. Je dois reconnaître que je ne l’ai pas fait immédiatement parce que j’avais la pression sur moi.Certains membres influents de la mission me harcelaient quotidiennement afin que je leur remette leur part en me disant que l’argent ayant été débloqué pour la mission, il doit être consommé par les membres, même si la mission avait avorté. J’ai résisté mais je n’ai pas pu tenir longtemps. Il faut me comprendre car nouvellement élu maire, je ne maîtrisais pas bien certains éléments de l’administration. C’est ainsi que la somme fut alors partagée et chacun a émargé pour prendre sa part. Voilà la liste de ceux qui ont émargé ( il nous montre une liste de nom avec signature. Une liste sur laquelle figure les noms d’autorités administratives, de Directeurs et autres. La liste comporte huit (08) noms et chacun devrait empocher 125 000 FCFA).
Les engagements pris
Qu’en est-il des engagements pris par le maire auprès des partenaires? Le Maire explique; « J’ai en effet pris par écrit des engagements de rembourser le million. Le partenaire m’a même fait une faveur en étalant les remboursements sur une assez longue période. Mais malheureusement à la date d’aujourd’hui, je n’ai pas pu honorer mes engagements. Vraiment ça ne suivait pas. Mieux, ceux qui ont pris l’argent ne me rendent pas la tâche facile car ils refusent de rembourser. Seule une femme a remboursé pour elle. Je compte mettre des animaux sur le marché afin de me débarrasser de cette situation qui me pèse lourdement .
Qu’en est-il des huit cent mille révélés par l’audit ?
Voilà la version du maire:» effectivement, les partenaires ont commandité un audit sur la gestion de mon prédécesseur et sur ma gestion. Il semblerait que l’audit a trouvé un manquant de un million six cent mille ( 1 600 000) francs CFA répartis moitié- moitié entre mon prédécessseur et moi. Je ne peux parler que de ce qui me concerne. S’agisssant donc des huit cent mille que l’on m’impute, je dois relever une chose. Quand les partenaires nous virent de l’argent dans notre compte, ils passent par une tierce personne à savoir Badoun Sibiri qui, à son tour nous remette un relevé des mouvements de fonds. C’est au vu donc de ce relevé que le maire ordonnateur peut savoir combien il y a en caisse et comment il doit le gérer. Depuis que j’ai pris fonction, je n’ai jamais été ampliataire d’un relevé du compte bancaire portant sur des virements. Donc, je ne sais pas combien on a viré puisque je n’ai pas reçu cette fiche ( il nous montre une feuille remplie d’écritures chiffrées ndlr). Comme je ne sais pas combien est rentré et on vient me dire qu’il y a huit cent mille qui manquent, avouons quand même que c’est difficile à comprendre. Cependant, en ma qualité de maire et ordonnateur du budget, j’ai accepté reconnaître et promis de rembourser.
Que faire pour calmer la grogne des populations? .
En rappel, les fonds alloués à la population à travers la commune sont gelés depuis cette affaire. Au total environ 52 millions sont bloqués par les partenaires et cela le sera tant que le maire ne rembourse pas l’argent d’un million partagé aux gens. Du coup, ce sont des forages en attente d’être réparés qui attendent. Ce sont des femmes qui attendaient des appuis dans leurs jardins qui en pâtissent, si ce ne sont pas des écoliers qui attendaient des tables-bancs. Tout cela à cause de leur maire qui n’a pas su assumer ses responsabilités de gestionnaire avisé, car, prendre l’argent de la collectivité partagé à des individus n’est nullement responsable. Même si on avait mis un fusils sur la joue du maire, il se devait de refuser de céder à cette vile et vilaine tentation qui ne le grandit absolument pas. En tout cas, les populations ont été patientes et tolérantes et l’on ose espérer que le maire ne prendra pas cette patience et cette tolérance pour de la faiblesse, mais saura agir très rapidement et en toute responsabilité et trouver l’argent afin de sauver cette fructueuse coopération décentralisée entre Markoye et ses partenaires français qui ne doit point souffrir de cette mal gouvernance du bourgmestre de Markoye.
Le fou de Tokabangou
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